Jeudi 29 novembre 2018 à 19h, Hôtel de ville, salle Aristide Briand
Paul JORION
à propos de son livre
« SE DÉBARRASSER DU CAPITALISME EST UNE QUESTION DE SURVIE »
aux Éditions Fayard (2017)
Une machine à concentrer la richesse, laissant une poignée de vainqueurs face à une armée de vaincus : voilà ce qu’est devenu le capitalisme. L’État-providence n’aura duré qu’une saison, la révolution technologique en cours réduit le marché de l’emploi.
Le court-termisme règne en maître, la défense de privilèges aussi exorbitants que médiocres bloque toute tentative de sauvetage.
La finance et l’économie pouvaient être réformées au lendemain de l’effondrement de 2008. Rien n’a été fait. Le verdict est sans appel : nous n’apprenons pas de nos erreurs ! Si bien qu’aujourd’hui, se débarrasser du capitalisme est devenu, pour l’humanité, une question de survie.
Paul Jorion propose une analyse sans concession et des pistes d’espoir : oui, la spéculation peut être interdite comme autrefois ; oui, l’État-providence doit être inscrit une fois pour toutes dans nos institutions ; oui, un projet européen ressuscité pourrait être le fer de lance d’un véritable redressement ! Seule la volonté fait défaut.
Anthropologue et sociologue de formation, Paul JORION est l’auteur de nombreux ouvrages, dont : La Crise. Des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard, 2008), Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard, 2009), Penser tout haut l’économie avec Keynes (Odile Jacob, 2015), Le dernier qui s’en va éteint la lumière (Fayard, 2016), Défense et illustration du genre humain (Fayard, 2018).
Rencontre animée par Gérard Dubouchet, ancien professeur d’économie en classe préparatoire au lycée Claude Fauriel.
Pingback: présentation de conférence : « Éloges de l’injustice de Céline Spector | «aussitôt dit