Les ateliers de réflexion et de recherche 2010

Atelier de lecture du Leviathan de Thomas Hobbes, animé par Denys Barau, docteur en Études  politiques

Mardi 26 janvier 2010, à 18h30 Maison des associations, 4 rue André Malraux – Saint-Étienne  –

1ère séance

– présentation du livre et de l’oeuvre de Hobbes

– établissement d’un programme de travail

– étude d’un premier texte (à déterminer)

Au cours de la 1e séance, le 26 janvier 2010 le calendrier suivant a été établi :

Mardi 23 février 2010   textes sur la loi naturelle (ch.14 et 15) (voir le programme de la séance ci-dessous)

Jeudi 18 mars 2010   textes sur l’institution de l’Etat (ch.16-17)

Lundi 26 avril 2010  textes sur la liberté (ch.6 et 21)

Jeudi 27 mai 2010  textes sur la religion (à définir)

Toutes les séances ont lieu à partir de 18h30  à la Maison des Associations, 4 rue André Malraux – 42 000 Saint-Etienne.

Les références exactes des textes sur lesquels portera plus précisément la séance seront données ultérieurement.

On travaillera sur la traduction de Philippe Folliot, accessible sur Internet. Le texte anglais est également disponible sur Internet.

Programme de la séance du 23 février

Elle portera sur les chapitres 14 et 15 ; ces deux chapitres étant très dépendants du chapitre 13 sur lequel a porté le cours de Franck Roche, il serait bon d’avoir relu également ce chapitre avant la séance.

L’étude portera plus spécialement sur :

–         chapitre 14 :

  1. Du début à  « Si bien que la loi et le droit diffèrent autant que l’obligation et la liberté qui, pour une seule et même chose, sont incompatibles ».
  2. De « De cette fondamentale loi de nature qui ordonne aux hommes de s’efforcer à la paix » à « de réduire d’autant les obstacles à l’usage de son propre droit originaire ».
  3. De « Toutes les fois qu’un homme transmet son droit » à « mais qu’il était ignorant de la façon dont de telles paroles et de telles actions seraient interprétées ».
  4. De « La force des mots étant (comme je l’ai précédemment noté) trop faible » à « même si elle est confirmée par un serment ».

–         chapitre 15

  1. Du début à « et c’est alors aussi que commence la propriété ».
  2. De « La question de savoir qui est le meilleur n’a pas sa place dans l’état de simple nature » à « c’est-à-dire un désir d’avoir plus que sa part ».
  3. De « Les lois de nature sont immuables et éternelles » à la fin.

Toutes ces références, comme convenu, renvoient à la traduction de Philippe Folliot, disponible sur Internet.

De façon à situer ces passages dans leur contexte, j’essaierai de donner un aperçu synthétique du plan de ces deux chapitres.

Programme de la séance du 29 mars

Elle portera sur les chapitres 16 et 17, et plus particulièrement sur les extraits suivants :

chapitre 16 :  1) le début du chapitre juqu’à « avec l’autorisation de celui dont c’est le droit » (4 paragraphes) ; 2) à la fin du chapitre, depuis : « Une multitude d’hommes devient une seule personne… » jusqu’à « … de gouverner une multitude, surtout en temps de guerre ».

chapitre 17 :  1) 4e paragraphe : « Et aussi grande que soit jamais une multitude… » à « parce que la paix existerait sans sujétion » ; 2)  §6-12 : de « Il est vrai que certaines créatures vivantes … » à « …pour diriger leurs actions vers l’intérêt commun » ; 3) les 3 derniers paragraphes : depuis « La seule façon d’ériger un tel pouvoir commun… » jusqu’à la fin.

Toutes ces références, comme convenu, renvoient à la traduction de Philippe Folliot, disponible sur Internet.

Programme de la séance du 26 avril 2010

Première séance sur la théorie de la liberté : la liberté en général,

à partir de 3  extraits :

1) chap.21 : les 2 premiers paragraphes

2) chap.6 : de : « Quand, dans l’esprit de l’homme, des appétits et des aversions, des espoirs et des craintes concernant une seule et même chose se présentent alternativement » à « mais aussi celles qui ont leur commencement dans l’aversion, ou la crainte des conséquences qui suivent l’omission, sont des actions volontaires. » (6 paragraphes)

3) chap.21 : de : « La crainte et la liberté sont compatibles » à « Et cela suffira, quant à la question qui nous intéresse, sur cette liberté naturelle, qui seule est proprement appelée liberté » (2 paragraphes)

Toutes ces références, comme convenu, renvoient à la traduction de Philippe Folliot, disponible sur Internet.

Programme de la séance du 27 mai 2010

Seconde séance sur la théorie de la liberté : la liberté politique :

à partir de 4 extraits du chap.21

1) de : « La liberté qui est si fréquemment mentionnée et avec tant d’honneur » à « que rien n’a jamais été payé si cher que l’apprentissage par l’Occident des langues grecque et latine » (2 paragraphes)

2) de : « Mais de même que les hommes, pour parvenir à la paix et par là se conserver eux-mêmes, ont fabriqué un homme artificiel » à « d’éduquer leurs enfants comme ils le jugent bon, et ainsi de suite » (2 paragraphes)

3) de « Pour en venir maintenant aux détails de la véritable liberté d’un sujet » à « alors nous n’avons aucune liberté de refuser. Sinon, nous l’avons. » (6 paragraphes)

4) le paragraphe, commençant par : « Si un sujet a un litige avec son souverain. »

Toutes ces références, comme convenu, renvoient à la traduction de Philippe Folliot, disponible sur Internet.

 

Programme de la séance du 21 septembre 2010

Séance sur la théorie de la religion – à partir des chapitres 12 et 32.

On travaillera plus particulièrement sur les extraits suivants :

– chapitre 12

1) de :  » Etant donné qu’il n’y a de signes et de fruits de la religion que chez l’homme » à « et de ce fait donne occasion d’imaginer autant de dieux qu’il y a d’hom­mes qui les imaginent. »

2) de : « Et pour ce qui est de la matière ou substance des agents invisibles ainsi imaginés » à « des cérémonies si différentes que celles qu’un homme pratique sont pour l’essentiel ridicules aux yeux d’un autre. »

3) de : « Car ces germes ont été cultivés par deux sortes d’hommes » à « par qui les lois du royaume de Dieu nous sont parvenues. »

4) de : « Mais là où Dieu lui-même, par une révélation surnaturelle, implanta la religion » à  »

j’ai consacré un autre endroit [à ce sujet], dans la suite du discours (chapitre XXXV). »

5) de : « Car, vu que toute religion constituée est fondée en premier lieu sur la foi qu’une multitude a en une personne unique » à « avant qu’ils n’accordent intimement, du fond du cœur, leur assentiment. »

– chapitre 32

1) de : « Jusqu’ici, j’ai fait dériver les droits du pouvoir souverain » à « soit à notre ratiocination erronée. »

2) de : « Donc, quand quelque écrit de cette sorte est trop difficile pour que nous l’examinions » à « même si l’esprit est totalement incapable de produire une quelconque notion à partir des mots prononcés. »

Toutes ces références, comme convenu, renvoient à la traduction de Philippe Folliot, disponible sur Internet.